La REFERENCE en Matière de SECURiTE GLOBALE

PAiX EN iSRAEL ET PALESTiNE COMMENT ?

Si on reprend l'esprit de Jacques CHiRAC qui est en droite ligne avec le Général, on part d'une valorisation de GAZA au mètre carré près, avec un plan d'occupation du sol. Le discours est orienté pacifisme après tout, nous sommes tous frères. La guerre, c'est démodé. 

Mais le Monde a changé, la surface ne suffit plus. Pour mettre d'accord les uns et les autres, au lieu de travailler en surface travaillons en volume. La diplomatie a besoin de la technique. Les palestiniens ont l'idée, sous terre, on peut circuler et y placer toutes les activités qui n'ont pas besoin du soleil, vous comprenez, il suffit de lire TUNNEL EXPLORATiON 2050 pour imaginer ce futur à portée de main.  

Les grandes surfaces, la logistique, une partie de la voirie, les réserves des maisons et les chambres... La surface pourra ainsi être reconstruite à l'identique à souhait. Ce projet peut être mené calmement et satisfaire palestiniens et israéliens. Il faut réfléchir à cette voie. 

Première étape comprendre que le cessez-le-feu est primordial, on cesse de détruire. Puis on fait un bilan de surface pour avoir une image d'aujourd'hui. On se met d'accord sur le principe du projet, c'est à dire accroître la surface développée de GAZA. On n'est pas obligé de bétonner à outrance, on peut cultiver sur des bâtiments enterrés. Travailler sous terre ne dénature pas le paysage, on s'économise des gratte-ciels fragiles. Il faut faire mieux que la Défense à Paris, mieux que la Part-Dieu à Lyon, aussi bien qu'à Montréal. Bref il faut innover tout en respectant la tradition, on veut reconnaître le vrai GAZA. 

La communauté internationale trouve ainsi toute sa place, pour aider à stopper la destruction et faciliter l'intervention humanitaire. Pour faire le bilan également. Il n'est pas question de partir dans une facturation, qui envenimerait. Pour la reconstruction l'aide internationale trouve sa justification, il ne s'agit pas de coller une charge séculaire aux Etats. Car la solution est d'avoir deux Etats avec des zones de cohabitation. 

En s'y mettant tous on y arrivera. Cette solution respecte la Planète, tient compte des habitants et représente un espoir. Combien de plans, de projets ne fonctionnent pas parce que techniquement on s'est trompé. La question des otages et des prisonniers est corrélée au plan de paix. 

L'agressivité, la méfiance, la vengeance, l'insécurité doivent cesser. Si cela fonctionne là-bas, cela ira ailleurs aussi. Ce conflit vieux comme le Monde ne ressemble plus à rien car les idées et ébauches de solutions sont sous nos yeux, il suffit d'assembler les pièces du puzzle. 

On ne parle pas d'octroi de marchés, ni d'une mêlée pour participer à ce projet. Tout doit se faire sans le moindre conflit, pierre par pierre comme on construit une pyramide. Et on ne veut pas d'une reprise de feu à horizon dix, vingt ou trente ans. Donc on s'applique. 

Voilà ce plan en continuité avec les bâtisseurs de paix des temps passés à qui nous rendons hommage aujourd'hui mercredi 22 novembre 2023, à la veille du cessez-le-feu. Cette opportunité offerte à la diplomatie est une occasion rêvée pour entamer un processus durable. 

On ne fait rien qui ne soit pas réfléchi, avant d'agir et de regretter. La paix c'est cela. 

Patrick GEFFRAULT 

Communiqué : Non pas que les otages soient un sujet mineur, mais passer au premier plan cette question était vraiment aller à l'impasse. A moins que le QUATAR ne soit pas le bon interlocuteur aux yeux de certains, on dit rompre la fragile trêve et en attendre une autre pour prendre le contrôle d'un processus de paix avec d'autres acteurs qui revendiqueraient leur supériorité. Les actuels négociateurs ne doivent pas baisser les bras. Le sujet est de se focaliser sur la paix globale, le bilan à GAZA et la reconstruction. Il n'est pas question de rechercher les responsabilités de chacun c'est stérile. La question des otages est donc bien corrélée à un processus de paix urgent, car tout peut arriver. Reprendre les pourparlers c'est la base de la pyramide. Pourquoi ne pas y associer des citoyens israéliens et  palestiniens autour de la même table ?