Ce sont bien les puissances mandatées pour garantir la Paix et la faire respecter qui priment. Et c'est par GAZA que la note est donnée. Le ramadam est une trêve tous azimuts qui mérite d'être respectée.
La blessure d'ISRAEL est importante et personne ne peut lui dicter la conduite à suivre. Mais ce qu'il faut admettre, c'est qu'en matière de cessez-le-feu, il faut s'armer de patience, car c'est l'espoir qui compte.
Alors saluons le courage de l'O.N.U. pour cette décision pour GAZA exsangue. Car ce qui compte avant tout, c'est d'avancer sur le chemin de la Paix. Chaque pas compte.
Il est important de garder un cap, de marquer régulièrement dans le temps par des jalons la position des Nations Unies, face aux conflits qui s'enlisent. Ce qu'il faut comprendre, tant en UKRAiNE, qu'en PALESTiNE, ou ailleurs, l'abandon de la résistance sous couvert de l'O.N.U. ouvre la porte aux négociations. S'il n'y a plus de résistance armée, il n'y a plus de guerre, d'économie de guerre, d'implications étrangères. Reste un belligérant seul face aux Nations Unies. L'abandon de la résistance pour donner la main aux Nations Unies peut être un engagement signé qui donne un nouveau point de départ.
Un chef d'Etat, à la tête d'un pays souverain ne peut avoir tous les droits et est finalement obligé de respecter la tendance et le Monde. Il peut être amené à rendre des comptes sur ses annexions, ses agressions et dommages, ses réactions, car s'il a dépassé les limites conventionnelles, il risque d'être frappé par les sanctions internationales, non pas les blocus économiques, mais les sanctions juridiques des tribunaux. Et si d'aventure, il ne se présentait pas devant les assemblées et juridictions, l'instruction des dossiers et les enquêtes sont suffisantes pour condamner et contraindre. Plus aucun pays ne peut agir seul face à tous, nous sommes tous liés et c'est ce qu'avait souhaité le Général de Gaulle pour mettre à bas toute forme de guerre, tant politique, qu'économique.
Patrick GEFFRAULT
