La REFERENCE en Matière de SECURiTE GLOBALE

Preface : Notion de sécurité en opposition a la notion de guerre. Conflits et dissuasion.

Au XXIeme siècle, la guerre est absolument à éviter : pertes civiles, matérielles, financières et pollution élément nouveau. La sécurité est plus noble, plus moderne et civilisée. Le conflit c'est le danger et la dissuasion c'est l'écran sensé protéger. Voilà les limites du champ sur lequel on doit cultiver la Paix.

CONFERENCE DE PAiX EN SUiSSE

L'Ukraine ne peut piloter cette Conférence étant donné que le pays est engagé dans un processus de guerre, de résistance certes. 

Ce rôle revient aux 5 pays négociateurs neutres qui se détermineront. Neutralité signifie non fourniture d'armes et respect des deux grands pays que sont l'Ukraine et la Russie, de Volodymyr ZELENSKY et de Vladimir POUTiNE. 

Première étape : Russie et Ukraine rédigent leurs doléances et les posent sur la table des négociations en totale parité. 

Seconde étape : le cessez-le-feu est décrété de part et d'autre et la situation sur le terrain est gelée. 

Ensuite on entame le dialogue avec les négociateurs. Le temps est limité mais on a droit à deux prolongations. 

Suivant ces principes on donne à chacun sa chance et surtout on met en place une formule qui va aboutir parce qu'elle est saine,  équilibrée et respectueuse des deux parties. 

Ce qu'il faut retenir : les Russes ont ouvert les hostilités pour les raisons qui leur appartiennent. Avant d'engager la résistance, L'Ukraine devait avoir gain de cause auprès de l'ONU pour arbitrer le litige. Cela n'a pas fonctionné et on a dérapé dans un conflit armé qui ne ressemble plus à rien. Le risque est grand de générer une catastrophe. 

Cette idée et cette approche ont le mérite de rappeler chacun à la raison. 

La paix ne nécessite pas d'armes. En 2024, c'est l'intelligence qui prime. Tout au plus on peut faire démonstration d'armes pour des raisons de sécurité.  

Nous complèterons cet exposé, si dans quelques jours la Russie n'a toujours pas été invitée à siéger à cette très importante Conférence. 

On ne peut pas se permettre de consacrer autant de moyens dans un processus censé construire la Paix. 

A trois semaines de l'échéance,  il est temps de frapper le poing sur la table et de cesser de parler d'armes. 

Maintenant quel est le rôle des pays indirectement impliqués dans ce conflit ? 

Transformer leurs essais militaires en dialogue, propositions et actions de Paix. 

Inévitablement, la situation va se décanter. 

Pour réussir cette Conférence, il va falloir se surpasser et montrer au Monde de quoi on est capable. 

Patrick GEFFRAULT  

A J-1 la Russie n'a toujours pas été sollicitée, le format de cette Conférence demeure réduit. L'urgence du cessez-le-feu n'est pas la priorité et le hors sujet est à craindre. Qui est capable de mettre autour d'une table de négociation L'Ukraine et la Russie? Telle est la question. 

Réunir physiquement les Grands de la Planète en Suisse n'est pas possible pour raisons de sécurité. Faire une conférence de Paix à distance avec les hauts responsables est d'abord un défi. 

C'est pourtant faire acte de neutralité, prôner et rechercher la Paix, par tous les moyens, faciliter les négociations de par une expérience acquise en la matière que la Suisse se retrouve à héberger et piloter cette Conférence sur la Paix. Grande est la déception de voir que le processus n'est pas abouti, de peur de voir l'Ukraine se retirer si la Russie est invitée. Il reste une nuit pour se décider, mais l'espoir s'amenuise d'heure en heure. 

Avec ou sans conférence personne n'entravera le Nouvel Ordre Mondial qui se met en place. Aucune arme ne peut s'opposer à ce mouvement de fond qui va changer la donne et apporter de l'oxygène à l'Humanité, rééquilibrer les échanges et mettre l'argent à sa place, c'est à dire celle d'un simple moyen et non d'une fin. Il suffit de regarder pour cela la liste des pays qui viendront et celle de ceux qui refusent de participer à cette Conférence telle qu'elle est programmée. 

Et quand la Suisse réalisera il sera trop tard pour réagir. 

Plus le temps passe, plus la situation conflictuelle se dégrade, l'idée d'une Conférence de Paix neutre échappe à la SUiSSE et à GENEVE. Il est clair qu'on a voulu s'accaparer l'idée noble pour la détourner à profit. La tentation de vouloir afficher une capitulation de la RUSSiE est une couleuvre difficile à avaler. Les Russes n'ont pas confiance. Le Monde a déjà basculé dans une nouvelle ère. Quoique les États-Unis fassent, L'EUROPE ou l'OTAN  entreprennent, tout ne sera que retraite. Et les missiles de moyenne portées n'amélioreront en rien l'ambiance délétère et le processus pacifique pour faire germer la Paix. Ce ne sont pas les bons acteurs. 

En effet, il suffit de s'informer, c'est en juin 2024, que tout à changé. 

Le reste du Monde, plus de 150 pays ont pris conscience qu'ils pouvaient s'envoler de leurs propres ailes : mettre un point final au néo colonialisme, à l'hégémonie occidentale et construire un Ordre Mondial différent. Et c'est une question d'argent. L'argent en général est uniquement un moyen. Dans le monde occidental il bride les gens. A l'inverse quand il est partagé a fortiori du fait de la rareté, il n'est plus une fin en soi. C'est le principe même de l'affranchissement.