La REFERENCE en Matière de SECURiTE GLOBALE

Preface : Notion de sécurité en opposition a la notion de guerre. Conflits et dissuasion.

Au XXIeme siècle, la guerre est absolument à éviter : pertes civiles, matérielles, financières et pollution élément nouveau. La sécurité est plus noble, plus moderne et civilisée. Le conflit c'est le danger et la dissuasion c'est l'écran sensé protéger. Voilà les limites du champ sur lequel on doit cultiver la Paix.

NEGOCiATiONS

Enfin nous sommes en approche pour reprendre le dialogue, même si les couteaux sont affûtés de part et d'autre, si le terrain a été bordé, etc. 

On connait les plans tout faits et leur atterrissage du style Vladimir POUTiNE "au placard", c'est nous les meilleurs, on vous l'avait dit, on avait raison et c'est grâce à nous que la Paix est enfin arrivée. 

Volodymyr ne peut parler pour Vladimir et vice-versa. Personne n'a à jeter d'huile sur le feu non plus. Pas de coups bas, pas de cuisine dans l'arrière boutique, pas de trahison, ni de calculs sur un coin de table. 

Personnellement, pour avoir mené de multiples négociations, j'ai toujours fait une ou plusieurs études avant d'engager quoi que ce soit. 

Si dès le départ on avait analysé  la situation, aucune guerre ne serait arrivée et tous ceux qui sont morts seraient encore à nos côtés. Et pour les dégâts matériels, on se serait économisé beaucoup de travail. La pollution n'en parlons même pas c'est une catastrophe. 

Il faut faire un vrai cessez-le-feu définitif, total, maintenant. Ce n'est pas un jeu. Tout le monde pose les armes et on n'essaie pas de bouger les lignes. 

Depuis le départ, personne n'a rien à perdre. Autant de tort de part et d'autre, en revanche, les deux camps on raison, même si les observateurs, conseillers, experts disent : les positions sont extrêmes et irréconciliables. C'est faux et absolument faux. 

Donc ces négociations on ne va pas les bâcler. Nous ne sommes pas dans des systèmes de contention, où l'un va finalement abuser de l'autre de par sa position de faiblesse. 

Pour négocier il faut voir loin. Très loin. 

Nous connaissons les mobiles de la RUSSiE. Le sujet est complexe, mais pas incompréhensible. 

Ce qu'il faut espérer c'est que Volodymyr comprenne que l'EUROPE qu'il est allé chercher est dans un affrontement avec la RUSSiE mais pas seulement. Il y a des enjeux mondiaux. Et l'attitude des représentants actuels en EUROPE agace clairement les Russes. On ne peut se contenter de ces joutes verbales qui tapissent la presse et résonnent comme un écho permanent. On ne peut accepter l'escalade militaire qui s'en suit. Qui paye au final cette pagaille? Des innocents, des civils tout autant que des militaires appelés au service. Nous devons épargner les vies et à tout âge. 

L'assistance à la fin de vie doit demeurer exception, la vie est faite pour durer. 

En clair, pour garantir la réussite  de ces négociations, chacun doit s'écouter et les solutions s'ébaucheront au fil de la reprise du dialogue. 

Pourquoi un cessez-le-feu définitif et total ? L'option 30 jours laisse un porte ouverte à l'échec. Il n'y a pas eu d'accord et on repart à zéro. 

Les enjeux quels sont-ils ? Ils sont multiples. Si on arrive à résoudre ce conflit, nous aurons un exemple pour tous les autres conflits de la Planète. Il faut vraiment être de mauvaise foi pour ne pas voir le malaise et pour rester passif. 

L'EUROPE a pris beaucoup de retard et s'est fourvoyée dans une forme d'administration très lourde. La TURQUiE est restée sur la quai, L'UKRAiNE n'en fait pas encore partie et la RUSSiE est au ban des bannis. Et les Anglais en sont partiellement sortis. On ne peut pas rester ainsi et dire on va  s'armer. Contre qui ? Contre quoi ? Ne nous fabriquons pas des ennemis, recommencons tout à zéro. Et tout ira bien. Nous sommes tous sur la même Planète. 

Il y a au minimum 20 sujets stratégiques à traiter sur le fond dans ces négociations. Et il y a un point de convergence entre tous ces chapitres : la Reconstruction de l'ONU. Moins d'argent, plus de représentativité et plus du tout de lobbyisme. 

Si Volodymyr ZELENSKY arrive au terme de ses négociations à l'ONU, vraiment ce sera lui qui méritera le NOBEL de la Paix et personne d'autre. 

Patrick GEFFRAULT 

12 mai 2025 à 2H00 Heure de PARiS 

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CESSEZ-LE-FEU : il convient d'en définir les modalités. L'EUROPE veut l'imposer, mais les Russes n'ont clairement pas confiance. En 30 jours certains croient peut-être annuler le bénéfice de 3 ans d'affrontement, ce que les Russes qualifient d'objectifs de leur opération spéciale. Ces modalités sont multiples et un mauvais choix sera l'échec complet du processus global de négociation. La méthode qui a consisté à faire pression sur les Russes a échoué à 100%. 

Il faut absolument changer de référentiel et analyser autrement l'ensemble du problème. 

Et ce cheminement, personne ne le fera à la place des uns ou des autres. Cette analyse est valable pour tout conflit. Si les protagonistes n'évoluent pas, ne se surpassent pas, rien ne se passera. C'est un processus de construction et l'image objective est bien celle d'une pyramide. Une bonne base, des pierres posées sans aucun hasard et des alignements d'une rigueur infaillible. C'est un processus qui avance pas à pas, qui n'a absolument rien à voir avec une injonction de cessez-le-feu.